NEW YORK ... EN PASSANTS |
Comme une fourmi qui se serait perdue dans une fourmilière qui ne serait pas la sienne, je me suis faufilé dans le dédale ordonné de la fourmilière New York City. Un début d'été dans cette ville à la fois folle et pourtant tellement organisée. J'en avais un souvenir sale et dangereux, un souvenir impressionnant cependant. Une ville qui vous marque, qui vous hante, qui se rappelle à vous.
J'ai retrouvé une ville qui se répare et panse ses plaies. Une cité qui grouille de vie et de personnages excentriques et charmants. Un paradis pour moi, photographe, qui arpente ses rues en un perpétuel émerveillement. J'y retrouve des quartiers que je connaissais jadis, des parfums, des ambiances, des sons. J'y retrouve les klaxons, les sirènes de police, les taxis jaunes, le métro bruyant. J'y retrouve les fumerolles qui sortent des bouches d'égôuts, les fast-foods clinquants, les bars de jazz.
Alors, au gré de mes marches sans fin qui usent ce qui reste de mon genou gauche, je prends des clichés de qui je croise, de où je suis, de ce que mes yeux aperçoivent. Si il est une ville ou la "street photography" prend tout son sens, c'est bien New York, et je m'adonne avec joie à ce style photographique qui me séduit de plus en plus. (voir livre "Moments") et je sillonne Manhattan du sud au nord et d'est en ouest sans presque songer à manger... Heureusement, les parfums des hot-dogs me rappellent à mon estomac... et c'est avec délice que je m'en accapare et me lèche les doigts du ketchup évadé.
En cours. Merci de revenir plus tard pour d'autres photos et la suite du récit.